Soul on Fire est sorti le 10 octobre aux États‑Unis et au Canada. Ce drame biographique produit par Affirm Films, label de Sony, raconte le parcours de John O’Leary, survivant d’un incendie dont le cheminement vers la guérison fut à la fois éprouvant et profondément libérateur. Après des années à s’ajuster à une nouvelle vie, O’Leary est devenu un conférencier motivateur reconnu à l’échelle mondiale, ce qui a permis à son récit d’atteindre un public plus large. Réalisé par Sean McNamara et adapté par Gregory Poirier à partir du mémoire d’O’Leary, On Fire: The 7 Choices to Ignite a Radically Inspired Life, le film réunit une distribution solide et marquante.
Joel Courtney incarne John O’Leary et William H. Macy prête ses traits au journaliste emblématique Jack Buck. Le casting comprend également John Corbett dans le rôle de Dennis O’Leary (le père de John), ainsi que Stephanie Szostak, Masey McLain et DeVon Franklin dans des rôles secondaires. L’inspiration axée sur la foi, le ton émotionnel et les origines réelles de Soul on Fire ont déjà retenu l’attention du public. Par ailleurs, Saint‑Louis, ville natale d’O’Leary, a soutenu la promotion du film afin de mettre en lumière la beauté et l’histoire de sa communauté. Si vous vous demandez dans quelle mesure Soul on Fire s’appuie sur une histoire vraie, voici ce qu’il faut savoir.
Est-ce que « Soul on Fire » est tiré d’une histoire vraie ?
Comme évoqué, Soul on Fire adapte le récit que John O’Leary a partagé dans son mémoire, On Fire: The 7 Choices to Ignite a Radically Inspired Life, publié en mars 2016 et devenu rapidement populaire. Dans l’ensemble, le film, malgré quelques libertés narratives, demeure fidèle à l’épopée d’O’Leary, qui démarre par une tragédie inimaginable durant son enfance. À l’époque, il manipulait des allumettes et de l’essence, attiré par les gestes des garçons plus âgés du quartier. Malheureusement, une étincelle déclencha le sinistre incendie qui engloutit le garage de sa maison d’enfance.
Après son transport d’urgence à l’hôpital, O’Leary se réveilla avec la realization brutale d’une brûlure couvrant tout son corps, dont environ 87 % de brûlures au troisième degré. Étonnamment, le personnel médical avait initialement estimé ses chances de survie à moins d’un pour cent. Toutefois, à force d’efforts et de persévérance, il passa environ cinq mois à l’hôpital, subit des dizaines d’opérations et s’engagea dans une période de rééducation qui dura des années.
Comme le montre le film, la trame conserve la structure générale et la vérité émotionnelle de l’histoire d’O’Leary, tout en étant compressée et mise en scène avec davantage de rythme dramatique. Selon O’Leary lui‑même, cité par le Christian News Wire, le film se présente surtout comme une adaption inspirée, « un merveilleux témoignage de l’impact profond qu’une vie peut avoir sur les autres ». C’est une célébration des héros du quotidien et un rappel que, lorsqu’on cesse de se focaliser sur ses propres imperfections et qu’on accueille pleinement le cadeau que la vie offre, des choses étonnantes deviennent possibles.
Où John O’Leary a-t-il grandi ?
Le sens du lieu occupe une place centrale dans le récit puisque John O’Leary est né et a grandi à Saint‑Louis, dans le Missouri. Par conséquent, ses liens avec cette ville imprègnent tout le récit : l’école, la vie familiale, les attaches communautaires et sa réinsertion vers l’âge adulte s’enracinent clairement dans le contexte du Missouri. Un autre élément notable est que la production a choisi de tourner sur place, à Saint‑Louis, afin d’apporter une dimension d’authenticité.
Selon Saint Louis Magazine, le tournage initial prévoyait plutôt Vancouver ou Hollywood. Mais après qu’O’Leary eut guidé le réalisateur Sean McNamara lors d’une visite personnelle de sa ville natale, les plans ont changé. Au final, des quartiers locaux, des sites emblématiques et même l’Université de Saint‑Louis ont été utilisés pour insuffler une certaine authenticité à la production.
Aujourd’hui, O’Leary continue de considérer la ville comme une source de force. D’après Saint Louis University, la communauté s’est mobilisée autour de sa famille durant l’épreuve. Il raconte : « Nos voisins ont ouvert leurs maisons à mes frères et sœurs pendant que nous attendions les réparations ; la communauté a levé des fonds, donné du sang, offert des prières et apporté des repas. Je n’avais jamais pleinement mesuré toutes les personnes qui se sont réunies pour que ce miracle devienne réalité. »
De quoi parle le film « Soul on Fire » ?
Soul on Fire retrace le parcours de la vie de John O’Leary. L’intrigue s’ouvre sur le jeune John qui imite les enfants du quartier en manipulant de l’essence et des allumettes dans le garage familial, ce qui déclenche une catastrophe. L’explosion l’empare et le projette contre un mur, réduisant une partie importante du garage en débris. Comme il l’a confié à la Phoenix Society, « je voyais des flammes partout et des éclairs orange qui brûlaient de l’intérieur. J’étais couvert d’essence et en feu. Je ne pouvais pas m’arrêter, tomber ni rouler pour m’éteindre, car tout était en flammes. »
À son réveil, sa mère prononce une phrase qui transforme à jamais son destin. Après qu’il lui ait demandé s’il allait s’en sortir, elle répond avec franchise : « John, veux-tu mourir ? C’est ton choix, pas le mien. » Cet échange marque le début d’une implication active dans sa guérison, tant sur le plan physique que moral. Le soutien fidèle de sa famille et le dévouement du personnel hospitalier jouent un rôle déterminant dans son chemin vers la guérison, et le film le met en évidence.
Comme l’expose le film, John entretient une relation marquante avec Jack Buck, journaliste sportif et animateur de broadcast, qui lui rend visite à l’hôpital, remonte son moral et devient plus tard une figure de mentorat. En apprenant à vivre avec son handicap et les cicatrices, il gagne en aisance devant les projecteurs, se lançant dans le volontariat en tant que conférencier inspirant, auteur et défenseur des brûlés.
Cette quête d’acceptation de soi n’a pas été simple, mais elle offre au public une première occasion de découvrir à l’écran le parcours d’un survivant qui triomphe. Le film présente ainsi l’histoire non pas seulement comme une survie, mais comme une victoire, invitant chacun à transformer sa douleur en objectif et en sens.
Questions fréquemment posées
Quel âge avait John O’Leary lorsqu’il a été brûlé ?
John O’Leary avait seulement neuf ans lors de l’accident. Survenu le 17 janvier 1987, il a conduit à l’amputation de tous les doigts des deux mains. À un âge si jeune, O’Leary a dû réapprendre de nombreuses compétences essentielles telles que l’écriture, la marche et l’autonomie au quotidien.
John O’Leary est-il marié ?
D’après sa biographie chez SIFMA, l’un des plus grands accomplissements de sa vie est son mariage avec sa femme, Beth.





