Il est positif de voir les joueuses de la WNBA exploiter pleinement leur potentiel, autant sur le parquet que hors des terrains. Angel Reese, du Chicago Sky, n’échappe pas à cette réalité, puisqu’elle vient de conclure une étape marquante en défilant pour le Victoria’s Secret Fashion Show 2025.
Reese est la première joueuse de la WNBA à participer à cet événement, et elle a su apporter à la production sa beauté et sa personnalité. Cette opportunité m’a frappé parce qu’elle rappelle qu’un tel spectacle n’est pas accessible à toutes les basketteuses professionnelles. Il faut une certaine grâce, une confiance en soi et une assurance qui permettent de transmettre la sensualité et la joie propres à ce genre de défilé.
Certaines personnes possèdent tout simplement le don
En associant ces qualités à celles que la WNBA considère comme son atout financier, Caitlin Clark, il apparaît clairement que la notoriété de Clark s’arrête pour l’essentiel au terrain. Pour être honnête, cela peut tout à fait être ainsi. En revanche, j’imagine que la ligue aimerait voir Clark transformer cette célébrité en opportunités hors basketball, comme des défilés ou des évènements mode. Cela ne signifie pas que cela se produira nécessairement, mais ce genre de profil ne semble pas coller à sa personnalité. Sur le parquet, elle dégage un flair et une assurance qui lui reviennent naturellement. En revanche, s’impliquer dans la culture contemporaine en tenue décontractée est une autre histoire. Reese maîtrise parfaitement ce registre.
Si Clark demeure peut-être plus efficiente dans le domaine technique, j’anticipe que Reese pourrait s’épanouir sur de multiples scènes. Je lui prédis un avenir radieux dans le cinéma, les publicités et la mode. Cette conviction tient en partie à son propre charisme, que beaucoup estiment être une marque typique de certaines joueuses noires qui ont toujours su impulser des tendances culturelles. L’exemple évoqué par la suite, A’Ja Wilson, démontre d’ailleurs que la meilleure joueuse d’une ligue peut aussi être valorisée sous divers angles grâce à son jeu et à sa personnalité.
Un réajustement des plans pourrait être nécessaire
On prête beaucoup d’attention à d’éventuels préférences de la part de la commissaire de la WNBA, Cathy Engelbert. La plupart des joueuses ont l’impression qu’elle privilégierait Clark pour bâtir le marketing autour d’elle. Cependant, les basketteuses savent que le potentiel pour faire grandir la ligue se trouve partout. Il y a une véritable force de star dans l’effectif, et Reese n’en est que la dernière à ouvrir de nouveaux chemins pour la promotion du championnat.
À mon sens, Clark et des personnalités similaires ne parviennent pas nécessairement à générer un engagement hors terrain. Et c’est tout à fait acceptable si ce n’est pas leur style. Je suis simplement prêt à parier que la WNBA souhaiterait réellement que ce soit le cas. Si l’ex-Rookie of the Year contribue déjà à augmenter l’assistance lors des matchs à travers la ligue, pourquoi ne pas exploiter davantage ce potentiel ? La réponse est évidente: peut-être que ce n’est tout simplement pas le profil qui convient. Si la ligue s’en rend compte plus tôt que tard, je suis convaincu que la commercialisation de la WNBA pourrait devenir encore plus captivante.





