Une nouvelle étape franchie par le président Biden en faveur de l’allégement de la dette étudiante pour près de 30 millions d’Américains
Le président Joe Biden a récemment avancé d’un pas supplémentaire dans son engagement à alléger la charge de la dette étudiante pour environ 30 millions d’Américains. En effet, de nouvelles règles proposées par l’administration fédérale pourraient permettre à une grande majorité d’emprunteurs de bénéficier d’un soulagement partiel ou total de leur dette. Si ces mesures venaient à être finalisées, elles rendraient éligibles à cette aide financière ceux qui doivent plus aujourd’hui qu’au début de leur phase de remboursement, ceux qui ont déjà remboursé leur prêt depuis plusieurs années, ainsi que d’autres catégories. La condition principale étant que les emprunteurs aient entamé leur période de remboursement au moment où le Département de l’éducation procéderait à l’évaluation de leur éligibilité. Pour davantage d’informations concernant ce programme de soulagement, les emprunteurs peuvent consulter le site StudentAid.gov/debt-relief.
Une disparité préoccupante dans la dette étudiante selon les origines ethniques
En mai dernier, l’initiative Data Education a publié des chiffres alarmants relatifs aux différences dans la dette étudiante en fonction des groupes raciaux et ethniques. Ces données mettent en lumière l’écart considérable en matière de « santé financière, habitudes et ressources » disponibles dans différentes communautés. Selon le rapport, les diplômés noirs et afro-américains doivent en moyenne 25 000 dollars de plus en prêts étudiants que leurs homologues blancs. Quatre ans après l’obtention de leur diplôme, ces étudiants noirs doivent en moyenne 188 % de dettes supplémentaires par rapport aux emprunteurs blancs. De plus, ils sont ceux qui rencontrent le plus de difficultés financières liées à leur dette, avec des paiements mensuels pouvant atteindre 260 dollars. Ces chiffres soulignent l’urgence de mettre en place des mesures de soutien, notamment en allégeant les frais de scolarité ou en proposant des dispositifs plus accessibles pour réduire la charge de la dette. La nécessité d’une action pour réformer le système d’éducation et soulager ces emprunteurs est donc plus évidente que jamais.
Une avancée majeure dans la lutte contre la dette étudiante
Le 31 juillet dernier, le président Biden a franchi une nouvelle étape significative dans sa démarche pour annuler une partie de la dette étudiante d’une trentaine de millions d’Américains. Ces règles proposées s’inscrivent dans la continuité des efforts déjà engagés par l’administration, qui a permis de libérer plus de 168 milliards de dollars en allégements à près de 4,8 millions d’emprunteurs par divers moyens. Si ces nouvelles propositions venaient à être adoptées, elles porteraient le nombre total d’emprunteurs pouvant bénéficier du soulagement à plus de 30 millions dès cet automne, incluant ceux qui ont déjà bénéficié d’un premier processus d’annulation de leur dette au cours des trois dernières années. À compter du 1er août, le Département de l’Éducation a commencé à envoyer des courriels à tous les emprunteurs ayant au moins un prêt fédéral en cours pour leur communiquer des mises à jour concernant cette possibilité de réduction de leur dette, tout en leur indiquant qu’ils disposent jusqu’au 30 août pour contacter leur gestionnaire de prêt et refuser cette aide s’ils ne souhaitent pas en bénéficier. Cependant, il est crucial de noter que ces règles ne sont pas encore finalisées, et l’envoi de ces courriels ne garantit pas l’éligibilité de chaque emprunteur à recevoir cette aide.
Une étape supplémentaire dans le processus de réforme
Les propositions en cours, si elles venaient à être adoptées dans leur forme initiale, permettraient d’accroître le nombre d’emprunteurs éligibles à une décharge partielle ou totale de leur dette, dépassant ainsi les 30 millions de bénéficiaires, y compris ceux déjà admis à une réduction par l’administration Biden-Harris. La secrétaire d’État à l’Éducation, Miguel Cardona, a déclaré que ces mesures représenteraient une étape importante dans l’aide apportée à des millions de personnes, souvent accablées par des intérêts d’emprunt accumulés ou ayant contracté une dette pour financer des études qui ne leur ont pas permis d’améliorer leur situation financière. Il s’agit aussi de soutenir ceux qui ont remboursé leur prêt depuis plus de vingt ans, ainsi que d’autres qui pourraient bénéficier d’une remise de prêt en fonction des critères établis.
Dans le mois d’avril, l’administration avait déjà publié un premier ensemble de propositions visant à autoriser le secrétaire à l’Éducation à accorder des allégements à des millions d’emprunteurs à travers tout le pays, notamment ceux dont le solde a été fortement augmenté par des intérêts incontrôlables, ou ceux ayant commencé à rembourser depuis longtemps. Si ces règles étaient adoptées comme prévu, elles offriraient la possibilité de soulager partiellement ou totalement les emprunteurs appartenant à plusieurs catégories : ceux qui doivent plus aujourd’hui qu’au commencement du remboursement, ceux qui ont passé plusieurs décennies en phase de remboursement, ceux qui seraient éligibles à une remise mais n’auraient pas encore effectué la démarche, ou encore ceux qui se sont inscrits dans des programmes peu rentables financièrement.
Il est important de souligner que l’éligibilité à cette aide dépendra du moment où l’emprunteur aura commencé à rembourser, après la finalisation des nouvelles règles. Pour plus d’informations, il convient de consulter le site StudentAid.gov/debt-relief, où des détails précis seront communiqués une fois la réglementation officialisée.





