La guerre entre Israël et l’Iran semble s’étendre pour une troisième semaine, malgré une déclaration précédente du président américain Donald Trump annonçant qu’un cessez-le-feu aurait été convenu par les deux camps. Après que les États-Unis ont intensifié le conflit en bombardant des sites nucléaires iraniens, le président américain appelle aujourd’hui les deux nations à retrouver la paix, dans un contexte qui pourrait évoluer vers un conflit majeur au Moyen-Orient.
Attaques persistantes malgré la date limite du cessez-le-feu, mais l’espoir demeure
Selon des rapports en provenance de la région, Israël aurait poursuivi ses frappes sur la capitale iranienne, Téhéran, quelques heures seulement après la mise en place d’un cessez-le-feu censé mettre fin au conflit militaire qui dure depuis douze jours. Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé que son gouvernement avait continué à frapper l’Iran après l’heure prévue du début du cessez-le-feu, arguant que cette riposte était une réponse à une première violation iranienne, lorsqu’Irak aurait lancé des missiles en direction d’Israël. L’Iran a, de son côté, nié toute implication dans des tirs de roquettes sur Israël après le début du cessez-le-feu. Malgré ces violations, les acteurs dans les deux pays restent optimistes quant à la tenue du cessez-le-feu, une source rapportant que Netanyahu aurait convenu de suspendre ses attaques supplémentaires suite à un échange téléphonique avec Trump, sans qu’il soit possible de préciser le moment exact de cette conversation.
Trump met en cause les deux camps pour la rupture du cessez-le-feu
L’idée d’un maintien du conflit a mis en colère Donald Trump, qui a annoncé lundi avoir négocié un « Cessez-le-feu complet et total » entre Israël et l’Iran. Le président américain a affirmé que cette trêve serait effective dans environ six heures, une fois que les deux parties auraient achevé leurs missions en cours, et pour une durée de douze heures.
Après cette annonce, Trump a rapidement accusé les deux parties d’avoir violé leur engagement, tout en leur enjoignant de cesser toute nouvelle attaque. Sur le point de partir pour un sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, le président américain a été particulièrement dur dans ses déclarations, exprimant son insatisfaction face à la conduite de l’Iran et, surtout, d’Israël. Il a déclaré avec franchise : « En gros, on a deux pays qui se battent depuis si longtemps et si violemment qu’ils ne savent même plus ce qu’ils font. » Son discours a été relayé par plusieurs médias, illustrant sa frustration face à la situation.
Tensions autour du programme nucléaire iranien
Le conflit, qui dure depuis maintenant douze jours, a débuté le 13 juin, lorsque Israél a lancé une série de frappes ciblant plusieurs sites nucléaires et installations militaires en Iran. Cette opération a été motivée par la crainte que l’Iran ne développe une arme nucléaire — une accusation que Téhéran nie fermement. Depuis le début du conflit, la force de frappe israélienne aurait causé la mort de plus de 600 Iraniens, selon Téhéran, tandis qu’Israël rapporte avoir perdu une vingtaine de ses civils et militaires dans des attaques iraniennes, notamment depuis June 13. La réponse américaine à cet affrontement a été d’une ampleur sans précédent, puisque Washington a frappé plusieurs sites nucléaires iraniens, dans le but de réduire à néant le programme nucléaire iranien.
Depuis ces frappes, l’Iran aurait riposté en lançant des missiles contre des bases américaines situées en Irak et au Qatar, mais ces attaques ont été rapidement contenues et n’ont pas fait de victimes américaines jusqu’à présent. Les États-Unis ont également redouté d’autres formes de représailles, notamment par des cellules dormantes opérant sur leur territoire, mais rien de concret n’a été signalé à ce stade. La dernière de ces attaques a eu lieu quelques heures seulement avant l’annonce du cessez-le-feu.
Pour l’instant, il existe encore une lueur d’espoir que la trêve soit maintenue et que les deux pays évitent tout nouveau conflit. Toutefois, la perspective d’une paix durable, notamment une résolution définitive des différends au Moyen-Orient, reste très complexe, surtout face à la recrudescence récente des hostilités qui menace de faire échouer tout processus de désescalade à long terme.





